Chaque année, après l’obtention du baccalauréat, nos élèves accèdent aux meilleures universités et établissements d’enseignement supérieur, qu’ils soient en France ou à l’étranger.
Ils y suivent des cursus très variés, après avoir mûri leur projet d’orientation avec le soutien de nos conseillers d’orientation, en fonction de leurs aspirations et leur personnalité.
Ils forment désormais le réseau des alumni du LFS, riche de parcours professionnels et de vie qui inspirent les nouvelles générations d’élèves.
Dorian Rachel, an accomplished alumni of the Shanghai French School, has carved out an impressive career in consulting. With a strong academic foundation from McGill University and the London School of Economics (LSE), Dorian’s journey reflects a blend of rigorous education and strategic career moves. Currently a consultant at Boston Consulting Group (BCG), Dorian shares insights from his educational path and professional experiences.
Dorian Rachel : Of course. I am 29 years old and currently work in consulting. I’ve been in this field for five years, with two and a half years in London and two and a half years in Hong Kong, where I started my career with BCG.
Rencontre avec notre alumni star : Emily Bondi. Découvrez comment cette jeune femme jongle entre sa vie d’étudiante dans une prestigieuse école de commerce parisienne et son immense succès dans un sport largement dominé par les hommes.
Emily Bondi : Je m’appelle Emily, je viens de Paris et je suis arrivée au LFS et donc à Shanghai autour de 13 ans pour rentrer en 3ème. Je suis actuellement en Master à l’IESEG, école de commerce à Paris, et en janvier dernier, je suis devenue pilote moto professionnelle féminine, et Championne de France.
Chaque année, plusieurs diplômés du LFS font le choix de poursuivre leurs études au sein de l’IE University, une école de management espagnole dont les Masters et MBA sont dans le top des classements internationaux. A l’invitation de l’école, nous nous sommes rendus en Espagne et avons pu y retrouver plusieurs alumni qui s’épanouissent actuellement dans différentes spécialités. Plongez dans l’univers de l’IE et dans la vie de nos anciens élèves !
Inès Poix : Je m’appelle Inès Poix, j’ai 20 ans et ai vécu à Shanghai de la Seconde jusqu’à mon année de Terminale en 2021. J’étais en Section Européenne (SEA) et étudiais les spécialités Mathématiques et Sciences Économiques et Sociales…
Aujourd’hui, nous sommes heureux d’échanger avec Anne Lhopiteau, qui a passé son Baccalauréat au LFS en juin 2022, et étudie désormais à l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne).
Bonjour Anne, merci de prendre le temps d’échanger avec nous ! Pour commencer, pourrais-tu te présenter en quelques mots ? Raconte-nous ton histoire avec le LFS, ta promo, et ton expérience.
Bonjour, je suis Anne Lhopiteau, ancienne élève du LFS, de la promo des Shangsationnels. J’ai intégré le LFS en sixième et j’ai passé le bac en 2022 avec les spécialités mathématiques et physique-chimie. Comme le nom l’indique…
J’ai intégré le LFS en 2017 où j’ai pu suivre le programme FLSco (Français Langue de Scolarisation). Cela consiste en un soutien personnalisé en français pour les élèves non francophones, ce qui était alors mon cas. Bien que mes parents soient français, je suis arrivée au LFS en Seconde sans savoir écrire ni même lire en français. Le fait est que j’ai fait toute ma scolarité antérieure, de la maternelle jusqu’en 3éme, en école chinoise et donc en chinois. Les premiers jours au LFS me furent très difficiles, tout particulièrement les cours de français, d’histoire-géographie et de SVT. Ce fut un véritable choc pour moi. Au début, je ne comprenais même pas les consignes.
Le FLSco m’a alors énormément aidée. Tout d’abord par le biais de cours de français de mise à niveau mais pas seulement. Je me suis surtout sentie épaulée et, si j’ai finalement pu assez rapidement reprendre confiance en moi et m’intégrer dans le « système français », c’est grâce à ce programme. J’ai eu beaucoup de chance de pouvoir bénéficier de ce programme, et je souhaite en profiter pour remercier l’équipe FLSco. Merci car c’est en grande partie grâce à elle que j’ai pu suivre une scolarité heureuse au LFS, et pleinement m’y épanouir en dépit de mon handicap linguistique initial.
L’un des évènements qui m’a particulièrement marqué au LFS remonte à la première. Sur l’initiative de mon professeur de littérature, nous avons monté un spectacle avec pour thématique « l’art de parler tout seul », où chacun d’entre nous apprenait un monologue célèbre et le présentait sur scène devant un public.
Nous avons tous dû faire un gros travail de préparation mais nous nous sommes pris au jeu et le résultat a été à la hauteur de nos efforts. A posteriori, je repense à cette expérience avec nostalgie. Ce fut pour moi un exercice nouveau, d’autant plus stressant que je manquais encore d’aisance en français. Finalement, cela s’est déroulé en groupe, dans la bonne humeur, et m’a procuré beaucoup de plaisir.
Trois mots pour décrire le LFS…
D’abord je dirais « Diversité » car le LFS est une école qui est ouverte à une multiculture, et qui sait s’organiser pour accueillir au mieux des élèves aves des origines et profils très variés, que ce soit culturellement ou académiquement parlant.
Le deuxième mot qui me vient en tête est celui d’esprit d’« Entraide ». Nous avons beaucoup de projets à faire en groupe et sommes encouragés à travailler ensemble. En fait, l’atmosphère générale de l’école est bienveillante et cela amène naturellement la plupart des élèves à s’aider entre eux.
Enfin, je terminerais par « Excellence » car le LFS jouit d’une très bonne réputation parmi les Lycées Français à l’étranger. Il est clair que la plupart des enseignants, mais aussi des personnels administratifs, sont dévoués à l’école et aux élèves. Je pense que cela nous amène, en tant qu’élève, à vouloir y faire honneur, à contribuer à notre tour à cette réputation.
Quand j’étais au LFS, j’ai rejoint l’ASC Badminton, tous les jeudis après les cours. Je n’étais pas parmi les meilleurs sportifs mais cela me permettait de faire une pause pendant la semaine, de me libérer des études pour faire du sport avec des amis.
J’ai choisi de poursuivre mes études supérieures en France. C’est alors le seul choix qui faisait sens pour moi, car bien que française, je n’y avais encore jamais vécu.
Pourquoi le Lycée Hoche ? Pour plusieurs raisons à commencer parce que c’est une école qui affiche de très bons résultats aux concours, mais aussi parce que c’est une école à taille humaine, qui offre un cadre de qualité. Ses bâtiments, sa chapelle, son musée donnent à ce Lycée un « cachet », mieux … une « âme ».
Je ne regrette pas un instant ce choix, le Lycée Hoche est un établissement où il agréable d’étudier et je le recommande vivement aux futurs bacheliers du LFS souhaitant rentrer en France pour faire une CPGE.
Un conseil ? Je crois qu’il faut vraiment aimer les matières enseignées (mathématiques, physique et chimie dans mon cas), et être prêt à oublier le Lycée car les méthodes de travail sont différentes, le sens à donner aux devoirs et aux notes aussi.
Sauf pour quelques rares personnes vraiment très douées, il faut beaucoup travailler, beaucoup plus qu’au lycée. Il faut aussi accepter les échecs car le but des DS, DM ou Khôlles n’est pas de valider des acquis mais de nous préparer aux concours, c’est-à-dire de nous faire comprendre nos points de faiblesse et nous aider à identifier nos axes de travail prioritaires.
Aussi, très important, il faut savoir bien gérer son temps et ménager sa santé. Même si c’est plus facile à dire que à faire, il faut prendre du plaisir dans ses études qui sont intenses et parfois épuisantes mais, à bien y regarder, très gratifiantes.
Il faut profiter de chaque instant, du cadre bienveillant du LFS, de la qualité de l’enseignement, et de l’engagement des professeurs qu’il ne faut surtout pas hésiter à solliciter en cas de question, de difficulté ou de doute.
Comment le programme peut aider nos élèves à rêver plus grand ? Nous avons rencontré Hélène Wu, alumni de la promotion 2017 qui nous a fait part de son expérience au LFS, et de ce que son passage ici lui aura apporté.
Bonjour Hélène, tu fais partie de la promotion 2017 du LFS, peux-tu nous raconter tes années au sein de notre école ?
Étant une personne éduquée dans le système éducatif chinois, la vie au LFS était totalement nouvelle pour moi. J’ai remarqué que le système éducatif français accorde davantage d’importance à une éducation plus complète…
Diplômée du LFS en 2009, Émilie est aujourd’hui en charge du nouveau centre dédié à la recherche sur le microbiote intestinal de l’Institut Pasteur de Shanghai.
Emilie est arrivée à Shanghai en 1998, une année importante qui, onze ans après, aurait un impact direct sur son parcours professionnel. Née dans une famille franco-chinoise, Émilie a grandi avec les deux cultures. Elle a fait sa rentrée en CP au LFS qui était situé à l’époque sur la Jinhui road à Hongqiao, au CP.
Sans surprise, les cours de SVT (sciences de la vie et de la terre) l’ont attirée en particulier. « Le niveau inculqué au LFS est très bon, et prépare aux apprentissages dans les études supérieures », nous explique Émilie, « De plus, c’est une porte pour l’international. »
Son parcours en est l’illustration car elle est retournée en Chine pour rejoindre l’Institut Pasteur de Shanghai après avoir obtenu sa licence en Biologie-Santé à
l’Université Paris-Sud 11 (aujourd’hui, université Paris-Saclay), une des universités les plus grandes et prestigieuses de France, notamment en sciences et mathématiques.
Emilie reprend aujourd’hui ses études avec l’université de l’Académie des Sciences de Chine, organise des cours internationaux, coordonne des projets de recherche au sein du réseau international des Instituts Pasteur, monte des cotutelles franco-chinoises entre universités etc. « Dans mon domaine, la Chine reste très attractive au niveau des financements et des opportunités. »
« Mes études ont eu un impact assez direct sur ma carrière puisque je travaille désormais à Shanghai. » C’est une ville où elle se sent bien et elle garde plein de beaux souvenirs de ses années passées au LFS : « L’arrivée des copains le matin dans la piazza, les cours des professeurs les plus charismatiques, les pauses à la cafétéria, le babyfoot, et bien sûr les résultats du Baccalauréat !»
A l’occasion du salon des formations du LFS, le 16 novembre, nous publions plusieurs portraits d’alumni. Aujourd’hui, rencontrez Capucine, qui a obtenu son baccalauréat scientifique, option internationale, en 2015 au LFS. Après des études d’ingénieur en sciences des matériaux au Imperial College of London, où elle a obtenu un Bachelor of Engineering en 2018 et un Master of Engineering en 2019, elle poursuit une thèse dans le domaine de l’énergie solaire et des matériaux semiconducteurs au sein de l’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF) et du Centre de Nanosciences et Nanotechnologies (C2N), en région parisienne.
Capucine, née de père chinois et mère française, est arrivée en Chine à l’âge de 2 ans. Elle a intégré le LFS en CM1 jusqu’en terminale. « Mes parents tenaient à ce que mon frère et moi allions d’abord l’école chinoise. Puis en CM1, j’ai intégré le LFS. Au début, j’étais un peu intimidée par tous mes camarades de classe qui avaient une maîtrise de la langue française que je n’avais pas, mais j’ai vite pris le pas ».
Capucine a fait partie de la toute première promotion de la section bilingue franco-anglaise du LFS, en 6ème. « J’ai poursuivi mes études dans cette section linguistique jusqu’à la fin du collège, et arrivée au lycée j’ai choisi la section internationale américaine (SIA) parce que j’envisageais déjà de partir dans un pays
anglosaxon pour y poursuivre mes études supérieures. Combiner la section internationale américaine et une filière scientifique au Baccalauréat m’a permis d’obtenir un bagage très complet avec un bon équilibre entre les sciences et les lettres ».
Les projets pédagogiques extra-scolaires sont une partie intégrante de la vie au LFS. Capucine s’est épanouie à travers de nombreuses activités sportives et culturelles, mais c’est son investissement au sein du service communautaire qui l’a particulièrement marquée. En tant que vice-présidente du Campus Chapter de Habitat for Humanity « j’ai participé à l’organisation de plusieurs voyages en Chine dans le but de construire des maisons pour des personnes démunies. Chaque expérience a été unique et enrichissante, et j’ai été profondément impressionnée par ce que des lycéens motivés pouvaient construire de leurs propres mains en seulement quelques jours. »
Capucine garde un attachement fort avec le LFS. «Ces années ont fortement contribué à la formation de ma personnalité et aux différents choix que j’ai pu faire par la suite pour mes études supérieures. La qualité de l’enseignement au LFS est excellente et je me considère très chanceuse d’avoir été dans une école où l’environnement est propice aussi bien au développement intellectuel que personnel. La variété des activités extrascolaires auxquelles j’ai pu participer au LFS m’ont permis de m’intégrer très facilement partout où je suis allée. »
Inscrit dans le top 12 des meilleurs joueurs de la Shanghai Sports School Basketball Ligue de 2015 à 2017, élu meilleur joueur LFS en 2017 et 2018, Simon Liu a aujourd’hui intégré l’équipe de basket de l’IESEG à Paris, l’école de commerce où il s’adapte à un nouveau rythme de vie post-bac.
Ce bachelier 2019 du LFS vient de participer à une compétition internationale de basket en Croatie au mois de novembre, en représentant la France sous les couleurs de son école actuelle. Elève brillant, il a redoublé d’efforts pour renforcer son niveau de langue anglaise, qui était faible à son arrivée au LFS.
« Grâce aux encouragements de mon professeur, j’ai très vite progressé, avec la volonté d’être au même niveau que les autres. Je suis donc arrivé au LFS en parlant quelques mots d’anglais et je suis reparti avec un bon niveau C1. Avec le recul, je réalise que le niveau en langues du LFS est excellent et je pense que c’est très difficile de trouver un établissement aussi bon dans ce domaine».
Sa préférence au LFS : les cours de chinois. En CE2, il a intégré la section internationale chinoise (SIC). « On avait 4 matières enseignées en chinois : langue chinoise, histoire, géographie et mathématiques. On passait donc beaucoup de temps avec nos professeurs de chinois et on a noué de bonnes relations pendant toute la scolarité. »
Évidemment, l’esprit d’équipe, il connaît, lui qui a également fait partie de l’orchestre du lycée où il a mis en pratique ses talents de pianiste. Du cours de basket au piano, il n’y a qu’un pas au LFS.
Actuellement en première année post-bac, Simon construit son projet professionel et aimerait trouver un métier dans lequel il pourra exercer le français, l’anglais et le chinois, les trois langues qu’il pratique en sortant du LFS, tout en continuant à vivre sa passion pour le basket !
« C’est au LFS où je me suis construit. Ma scolarité, mon adolescence et bien sûr la rencontre avec mon épouse », explique Guillaume Carlot.
Tous deux diplômés du Lycée français de Shanghai en 2004, Anne-Laure et Guillaume ont été camarades de classe dans notre établissement. Mariés en 2011, ils vivent aujourd’hui à Dubaï avec leurs deux fils. Anne-Laure est ingénieure de projet chez Emerson, Guillaume est manager et expert en produits digitaux chez Amadeus. Ils partagent avec nous leurs souvenirs des années qu’ils ont passées au LFS, un établissement qui leur tient particulièrement à cœur.
Il se souvient encore de ses premières journées à Shanghai, en 1998, alors que le LFS n’avait que deux ans ! « On se retrouvait dans une classe de huit élèves. A ce moment-là, la Chine comptait encore peu d’expatriés », souligne-t-il. « Nous étions un peu comme une petite famille, et nous nous voyions très souvent en dehors des cours, entre élèves».
Créée en 1996 par des parents soucieux de mettre des ressources en commun pour proposer à Shanghai une éducation de qualité basée sur les standards de l’enseignement français, l’école n’a accueilli la première année que 23 étudiants ! Très vite, l’école s’est agrandie. Mais le LFS conserve toujours aujourd’hui l’esprit qui l’habite depuis sa création, celui d’une association de parents, qui fonctionne selon un principe mutualiste, au service de la communauté.
Anne-Laure, qui a intégré l’établissement directement en terminale, a adoré le sens de la communauté du LFS : « Nous étions du matin au soir ensemble, les uns chez les autres, pour réviser, ou pour sortir en ville ! »
Les professeurs, et leur engagement sans faille pour la réussite des étudiants, lui ont aussi laissé une forte impression. Anne-Laure, qui est arrivée au LFS avec des notes très faibles en Sciences de la vie et de la Terre, a ainsi pu se dépasser dans cette matière au Baccalauréat, grâce au soutien de ses professeurs !
2004, l’année du bac, a été un moment fort. Comme l’école n’était pas encore à l’époque un centre d’examen, les élèves se sont rendus à Pékin pour le passer, en compagnie des étudiants des autres écoles françaises en Asie. « Une fois les épreuves terminées, nous restions sur place pour attendre les résultats ».
En 2019, ce sont 70 élèves qui ont passé le Baccalauréat au LFS, avec un taux de 100% de réussite et 67% de mentions Très Bien.
Les études au LFS ont donné au couple le goût du voyage, des cultures et de la découverte du monde. Ils s’y sont fait plein d’amis, mais c’est aussi là qu’a commencé leur belle histoire d’amour ! La ville de Shanghai garde une place spéciale dans leur cœur : « On était tous fans de Shanghai, la simplicité pour se déplacer et le sentiment de sécurité de la ville ».
Preuve de leur attachement à notre école, ils conservent encore au dessus de leur lit les deux caractères du mot « Shanghai » provenant de l’ancienne enseigne de l’école à Hongqiao. Une pièce authentique qu’ils ont récupérée lorsque l’école a été déplacée sur l’actuel campus de Qingpu !
« Et nous dormons depuis sous une bonne étoile ».
“ Le LFS m’a fait découvrir un monde international que j’adore et, par conséquent,
cela m’a encouragée à continuer à étudier à l’étranger.”
Thaïs, étudiante en études internationales et sciences politiques – spécialité chinois – à l’Université de Warwick, a été diplômée en 2018. Elle est restée cinq années au Lycée français de Shanghai, au cours desquelles elle s’est engagée en tant que présidente à la maison des lycéens.
Les premières impressions
Originaire du Nord de la France, Thaïs a suivi sa famille dans leur expatriation shanghaienne et a naturellement rejoint le lycée français. « J’étais dans une institution privée donc le changement a été d’autant plus grand. »
Le premier jour à l’école n’a pas été facile : arrivée en retard en classe, elle n’a pas osé dire un mot à ses nouveaux camarades. Mais le silence a été très vite brisé.
« L’avantage d’être dans des petites promotions de seulement 100 élèves, comme c’est le cas au LFS, c’est qu’il est très facile de connaître tout le monde et on se rapproche plus facilement. Par exemple, j’ai rencontré ma meilleure amie, Lena, lors de mon année en 4ème, en cours d’histoire, alors que nous étions dans des sections complètement différentes : elle, en section internationale/bilingue chinois et moi, en section générale. »
Rapidement, elle a pris l’habitude du ramassage scolaire en bus, de la traditionnelle ronde des bises avec quasiment toute la promotion, de la pause cafétéria à 10h, des activités extra-scolaires dans l’après-midi, etc.
Les professeurs au LFS l’ont beaucoup marquée. Elle se souvient du professeur qui « était tellement engagé dans ce qu’il disait que parfois il écrivait au tableau sans même le regarder pour répondre en même temps à une question ».
Durant ses cours de chinois, en plus de l’aspect culturel, elle a pu se pencher sur des sujets de société en profondeur.. Son long séjour en Chine lui a également permis de beaucoup voyager dans le pays.
Vivre ses passions et s’engager
Passionnée de danse, de littérature, d’art et de diplomatie, elle a mis à profit tous ses talents en se consacrant à de nombreux projets d’école, avec « Osons l’opéra », dont elle était la chorégraphe, ou les compétitions d’Asie de Basketball et de Football lors desquelles elle était reporter ou encore le MUN (Model United Nations) dont elle est devenue présidente.
Au début, Thaïs n’avait pas confiance en elle. Lorsqu’elle a été repérée par Monsieur Malagnoux, coordinateur des professeurs d’anglais en 3e pour le club sélectif du MUN, « je venais de faire seulement une année au LFS et mon niveau d’anglais était encore limité. »
Elle se souvient encore de son premier rendez-vous : « J’en avais eu terriblement peur ! Il faut dire qu’à cette époque j’étais très timide ».
Son professeur lui a pourtant fait comprendre que ce qui comptait avant tout était ses connaissances et sa capacité à réfléchir. Un midi par semaine, Thaïs préparait des discours pour des conférences reproduisant le fonctionnement des Nations Unies avec d’autres élèves du collège au lycée. Elle s’est prise au jeu et est même devenue la première élève au LFS à devenir Juge de la Cour Internationale de Justice.
Une expérience dont elle a beaucoup tiré profit : « Parfois, nous devons défendre des pays qui ne reflètent pas nos principes, et pourtant on se doit de promouvoir les intérêts du pays en question. Cela permet aussi la réflexion sur des sujets qui ne touchent pas au quotidien. En conclusion cela nous donne une ouverture sur le monde incomparable. »
Un futur à préparer sans attendre
Quand le moment est arrivé de choisir une spécialisation dans l’enseignement supérieur, elle a reçu un soutien solide auprès de l’équipe orientation de l’école : « Nous avions regardé ensemble mes bulletins et ils m’avaient proposé beaucoup d’options dans le monde entier. »
Elle a également pu rencontrer des représentants d’école et de vrais professionnels grâce au salon d’orientation que l’école organise chaque année. « Pour ma part, j’avais eu une dame travaillant dans une grande entreprise française ainsi qu’un diplomate belge. C’était donc des entretiens sur mesure si je puis dire. »
Thaïs ne pouvait pas être mieux préparée. A la fin de ses études, elle a pu passer différents examens certifiant son niveau dans toutes les langues qu’elle parle : HSK pour le chinois, IELTS pour l’anglais et DELE pour l’espagnol.
« Le lycée propose de nombreuses formations pour nous aider à accéder aux universités que nous voulons. J’ai participé notamment aux cours du soir pour me préparer. »
Des projets plein la tête, à l’international !
Aujourd’hui, un chapitre se termine et un nouveau commence. Partie en Angleterre depuis un an, elle souhaite travailler en tant que chargée de mission culturelle dans le réseau diplomatique français, ou bien travailler à l’ONU dans des comités tournés vers la culture.
Pour elle, pouvoir garder dans sa vie professionnelle et personnelle la vision internationale qu’elle a acquise au lycée français est primordial.
Contactez-nous : communication@lyceeshanghai.com
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Créée en 2010, l’Union-ALFM a pour objectif de fédérer les anciens élèves des lycées français du monde en renforçant, en France comme à l’étranger, les liens d’amitié et de solidarité entre les anciens élèves.
L’association mondiale a pour missions de :