La famille Chow : un parcours international au LFS

La famille Chow : un parcours international au LFS

Découvrez Tom Chow, un architecte américano-chinois basé à Shanghai, et sa famille. Avec un parcours international et une vraie passion pour les environnements multiculturels, Tom nous raconte pourquoi, lui et sa femme, ont choisi le Lycée Français de Shanghai pour leur fils Théodore, qui est actuellement en CP.

Bonjour Tom, pouvez-vous nous parler un peu de vous et de votre famille ?

Je suis architecte, né aux États-Unis, et je vis à Shanghai avec ma famille. Ma femme, d’origine chinoise, a vécu dix ans en France, elle y a étudié et a un passeport français. Notre fils Théodore, lui, est né en Chine et grandit avec plusieurs cultures. Il est actuellement en CP au LFS, et c’est sa troisième année ici. On est tous les trois expatriés en Chine !

Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir le Lycée Français de Shanghai ?

En tant qu’expatriés, on s’est vraiment concentrés sur les écoles internationales pendant notre recherche. On a regardé différents systèmes – américain, britannique, français, et d’autres. Pour vous donner un peu de contexte : même si je suis né et j’ai grandi aux États-Unis, j’ai fait toute ma scolarité à l’École Internationale des Nations Unies à New York, de la maternelle au lycée. C’était un environnement ultra international, et ce n’est qu’en arrivant à Cornell pour l’université, puis à Harvard pour mes études supérieures, que j’ai vraiment découvert le système éducatif américain. Mon expérience à UNIS a beaucoup façonné ma vision du monde, et je voulais vraiment que mon fils vive quelque chose de similaire.

Ce qui nous a vraiment attirés au LFS, c’est que c’est la seule vraie école trilingue qu’on ait trouvée à Shanghai. La plupart des écoles internationales sont monolingues, avec l’anglais comme langue principale et d’autres langues en option. Certaines sont bilingues, mais au LFS, c’est vraiment différent. Les langues ne sont pas juste un cours de plus, elles sont intégrées dans toutes les matières. Ce n’est pas juste une question de parler plusieurs langues, mais aussi de développer une façon de penser différente et d’avoir une perspective plus large sur le monde.

Ce qui est aussi important pour nous, c’est la diversité des élèves. Ce n’est pas une école juste pour des familles françaises, on y trouve des enfants du monde entier. Et ça, c’était essentiel pour nous, on veut que Théodore grandisse dans un environnement vraiment global.

Comment trouvez-vous le programme scolaire ici au LFS ?

Notre expérience est super pour le moment. Pour moi, une école ce n’est pas seulement ce qu’ils apprennent, mais aussi comment ils l’apprennent. Je pense que l’éducation souffre quand elle se concentre trop sur les tests standardisés comme unique moyen d’évaluer la performance. Ce genre de tests peut vraiment enlever tout le plaisir d’apprendre, surtout chez les jeunes enfants. Et c’est à ce moment-là que la joie d’apprendre disparaît. On sait que la meilleure façon pour les enfants d’apprendre, c’est par le jeu ; c’est notre manière naturelle d’apprendre. Quand j’ai étudié l’architecture à Cornell, puis à Harvard, j’ai réalisé que je devais réapprendre à “jouer” pour pouvoir produire des projets de design et exceller dans la résolution de problèmes complexes.

Bien sûr, au LFS, il y a le baccalauréat, qui est un test standardisé aussi, mais ce qu’on a vécu avec Théodore en maternelle, c’est que l’école a vraiment su garder cette approche ludique. Théodore rentrait toujours super content de ce qu’il avait appris. Si on peut garder cette joie d’apprendre, alors on est sur la bonne voie. L’environnement, les profs, tout est parfait pour ça.

Comment se passe la transition en CP pour Théodore ?

Maintenant qu’il est en CP, il commence à lire, écrire, et même faire ses premiers devoirs. Mais il garde cette passion de découvrir, ce qui est génial. Ce que j’adore dans le programme, c’est qu’il intègre des activités ludiques. Par exemple, les enfants apprennent les maths à travers la cuisine ou enrichissent leur vocabulaire avec les arts. C’est une manière vraiment créative d’apprendre.

En début d’année, on nous a bien expliqué qu’il n’y aurait pas beaucoup de devoirs en CP, et pour certains parents, c’était un peu surprenant. Mais pour moi, si l’apprentissage reste fun et joyeux, alors ce n’est pas grave s’il n’y a pas de devoirs ou de tests tout le temps, ce n’est vraiment pas ce qui est important.

Et l’évolution linguistique de Théodore ?

Avant de venir au LFS, Théodore parlait surtout chinois à la maison. Le programme FLSco (Français Langue de Scolarisation) de l’école a été top, il l’a aidé à passer au français sans problème, et ils ont bien géré les attentes des parents. Maintenant, Théodore me parle en anglais et en chinois, et à sa maman en français et en chinois. Il passe d’une langue à l’autre super facilement, selon la situation ou la personne avec qui il parle. Il peut même regarder des films dans les trois langues sans souci !

Au-delà des cours, qu’est-ce que Théodore aime particulièrement à l’école ?

Les activités extra-scolaires sont géniales ! Théodore fait du codage robotique et il adore ses cours de petits architectes le mercredi. Il suit aussi des cours de cuisine, une activité qu’il adore parce qu’on cuisine ensemble à la maison, et il prend aussi des cours de violon. Ces activités lui donnent vraiment envie d’aller à l’école tous les jours !

Merci à Tom d’avoir partagé l’histoire de sa famille et leur expérience au Lycée Français de Shanghai. C’est super de voir Théodore s’épanouir, surtout pendant cette phase de transition du passage de la maternelle au CP. Cette gestion réussie de cette étape clé montre l’engagement de l’école à accompagner ses élèves tout au long de leur parcours.