Portrait d’Anna, notre alumni en médecine à Oxbridge

Portrait d’Anna, notre alumni en médecine à Oxbridge

Aujourd’hui, nous vous présentons Anna Pelliet, ancienne élève du LFS, dont le parcours impressionnant dans trois prestigieuses universités (University College London, Oxford et Cambridge) a nourri de grandes ambitions médicales. Découvrez comment sa curiosité et son éducation internationale ont façonné son avenir prometteur !

Bonjour Anna, merci de nous accorder un petit moment pour cette interview ! Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Anna Pelliet, j’ai 26 ans. Je suis arrivée en Chine à l’âge de 7 ans et j’ai suivi une grande partie de mon cursus au Lycée Français de Shanghai. Après le LFS, j’ai poursuivi toutes de mes études en Angleterre.

 

Qu’as-tu fait après le LFS ?

J’ai intégré UCL (University College London) pour une licence axée sur la biologie, appelée « Human Sciences ». Ce programme est super intéressant car il te permet de choisir tes cours à partir d’une base scientifique (biologique, anatomique et anthropologique), puis de sélectionner les spécialités que tu veux faire. Comme je suis une élève curieuse, cela m’a permis de garder un noyau solide en sciences tout en ajoutant une dimension en sciences sociales. En deuxième et troisième années, je me suis spécialisée en neurosciences avec une approche évolutive, notamment en neuro-anatomie, neuro-physiologie et éthique biologique, ce qui m’a rapprochée du domaine médical.

C’est super intéressant, peux-tu nous en dire plus sur ton projet avec les neurosciences ?

Après UCL et durant la période du Covid, j’ai travaillé à l’hôpital de Paris en soutien Covid et j’ai également effectué un stage dans une entreprise de technologie médicale. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je souhaitais vraiment me rapprocher du secteur médical. J’ai donc décidé de postuler pour un master en neurosciences cliniques à Oxford, axé sur la recherche en neurosciences neurodégénératives. Ça me plaisait car cela permettait d’interagir avec des patients, notamment dans le cadre de la recherche sur les maladies de Parkinson et Alzheimer.

L’été suivant, j’ai effectué un stage avec des médecins en psychiatrie dans un hôpital, ce qui m’a offert une expérience plus pratique et moins axée sur la recherche, et j’ai adoré ! Cela m’a fait comprendre que mon véritable intérêt dans le domaine médical ne se situait pas nécessairement dans la recherche, mais plutôt dans la médecine et le contact avec les patients.

Comment as-tu orienté ton parcours en neurosciences et en recherche à UCL et Oxford vers la médecine ?

Grâce à mon parcours en recherche, j’ai justement pu intégrer le cursus de médecine de Cambridge en quatre ans, connu sous le nom de « Graduate Medicine », spécifiquement conçu pour les personnes ayant déjà un diplôme post-bac et de l’expérience clinique. Ce cursus est intensif car il inclut de nombreux stages auprès des patients, en plus du contenu théorique équivalent à un cursus classique de six ans. Cela permet de développer une maturité plus rapidement. Je viens de terminer ma première année et dans trois ans, je commencerai à exercer en tant que médecin junior !

Félicitations pour ton parcours depuis le LFS ! Quels souvenirs gardes-tu de ces années ?

J’ai vraiment adoré mes années au LFS. Je garde un très bon souvenir des activités extra-scolaires notamment la natation, où j’ai participé à de nombreuses compétitions inter-lycées, ce qui m’a permis de faire connaissance avec des élèves de Hong Kong, de Singapour, etc. Je pratiquais aussi d’autres sports, comme la danse et le tennis, et j’ai commencé à participer au Model United Nations (MUN) à partir de la quatrième. C’était vraiment enrichissant, cela m’a permis de prendre des responsabilités. En première, nous sommes partis à Singapour pour un voyage MUN, ce qui m’a appris à débattre en public en anglais et à comprendre comment fonctionne le monde sur des sujets d’actualité.

 

Quelles clés dirais-tu que le LFS t’a données pour façonner la personne que tu es aujourd’hui ?

Tout d’abord je dirais une grande curiosité. Les professeurs nous encouragent et nous offrent la possibilité de nous impliquer dans plein de projets. J’adorais déjà la biologie, et les professeurs m’ont poussée à participer à des compétitions asiatiques, ce qui a été super. Ensuite, le côté international a joué un rôle important : être entourée de professeurs venant de Nouvelle-Zélande, d’Australie, d’Angleterre et d’autres pays m’a permis de me sentir en sécurité lorsque j’ai décidé d’aller étudier en Angleterre. Et puis bien sûr, l’excellent niveau scolaire ; aujourd’hui, je vois par exemple mes anciens camarades de Shanghai qui sont allés partout dans le monde faire des études extraordinaires et c’est vraiment grâce au LFS.

 

Merci beaucoup pour ton temps aujourd’hui ! Nous sommes ravis de voir que tu t’épanouis depuis le LFS. Dans trois ans, tu seras donc médecin. Quels sont tes futurs projets et ambitions ?

Pour le moment, beaucoup de choses m’intéressent, comme la neurologie, la gynécologie, mais ce qui me passionne vraiment, c’est d’allier une partie médicale et une partie chirurgicale, et potentiellement aussi travailler dans la santé publique. Ça change encore beaucoup, car je suis curieuse, et à Cambridge, nous sommes vraiment encouragés à explorer plein de choses différentes, ce que je trouve super !

Un immense merci à Anna pour avoir partagé son parcours exceptionnel avec nous. Nous lui souhaitons beaucoup de courage pour la suite de ses études en médecine ! Son chemin académique impressionnant, ancré dès ses années au lycée dans sa passion pour la biologie, témoigne de son engagement et de sa détermination. Nous sommes fiers de compter Anna parmi nos alumni et sommes impatients de voir la belle carrière qui l’attend en tant que future médecin !