Notre alumni consultant à BCG : retour sur son parcours au LFS, McGill et LSE

Notre alumni consultant à BCG : retour sur son parcours au LFS, McGill et LSE

Dorian Rachel, ancien élève brillant du Lycée Français de Shanghai, a su se forger une carrière impressionnante dans le domaine du conseil en stratégie. Fort d’une solide formation académique obtenue à l’Université McGill et à la London School of Economics (LSE), le parcours de Dorian reflète un mélange d’éducation rigoureuse et de choix de carrière stratégiques. Actuellement consultant au Boston Consulting Group (BCG), Dorian partage ses expériences et les enseignements tirés de son parcours éducatif, notamment au LFS.

Bonjour Dorian, peux-tu commencer par te présenter ?

J’ai 29 ans et je travaille actuellement dans le conseil à BCG, Boston Consulting Group. Je suis chez BCG depuis cinq ans, entre Londres et l’Asie, à Hong Kong où j’ai commencé ma carrière.

Avant ça, j’ai fait 2 ans à LSE, London School of Economics, pour un master en Global management, 1 an et demi à Londres, 6 mois dans un MBA exchange, que j’ai fait à Chicago, à la University of Chicago Booth School of Business. Et encore avant, j’ai obtenu un Bachelor à McGill, au Canada.

Cela nous ramène enfin au LFS, que j’ai rejoint à mes 5-6 ans. Venant d’une famille franco-chinoise, j’ai grandi les premières années de ma vie en France puis, pour le travail de ma mère, nous avons déménagé à Shanghai.

 

Peux-tu nous parler de ton parcours linguistique et des langues que tu utilises au quotidien aujourd’hui ?

Au-delà du chinois et du français, l’anglais est arrivé assez vite avec les cours de langue du primaire au LFS. Pour le chinois, j’ai pris toutes les options chinoises au bac, car même si j’étais déjà dans le groupe niveau le plus élevé, pour ce qui était littérature, culture, ça me manquait un peu. Grace à cela après j’avais même les maths en chinois ce qui est super intéressant car c’est une autre façon de penser les maths. J’avais donc 3 langues à ce moment-là, auxquelles j’ai rajouté l’allemand.

Aujourd’hui j’utilise vraiment mes 3 langues, le français pour la vie de tous les jours, l’anglais pour le business et le chinois c’est plutôt la langue pour l’humour, la famille, ma femme étant également franco-chinoise.

Comment t’es-tu dirigé vers ces universités et qu’en as-tu retenu ?

McGill a vraiment été déterminant pour moi. Avec une bonne compréhension de l’Europe et de l’Asie, je voulais explorer quelque chose de nouveau, et l’Amérique du Nord me semblait être une voie intéressante. La conseillère d’orientation du LFS, Mme Santolini, a joué un rôle majeur en me guidant vers McGill. Ce mélange d’enseignement en anglais et en français correspondait parfaitement à mon bagage et m’a ouvert de nombreuses opportunités. De plus, c’est l’une des meilleures écoles du Canada. J’y ai obtenu un bachelor en économie et études asiatiques.

Le passage de McGill à LSE a été une transition importante. L’ambiance à McGill était super nord-américaine, avec un diplôme plutôt généraliste, tandis qu’à LSE, on avait une perspective plus européenne et plus business/affaires. J’ai choisi LSE justement pour ses programmes axés sur les affaires et son prestige dans le domaine de l’économie et des sciences sociales. C’était un programme très intense !

Quels sont tes souvenirs les plus marquants du LFS ?

Les amitiés sont définitivement les souvenirs les plus marquants. Même à mon mariage l’année dernière, la moitié des amis présents venaient du LFS. Souder ce genre d’amitiés pour la vie, c’est incroyable.

Bien sûr il y a aussi tout le côté éducatif. Si j’avais des enfants aujourd’hui je les mettrais dans le système français car il est très complet. Tout le côté esprit critique est infusé dans le système et c’est un atout super fort, en plus du côté culture général.

Au LFS, j’ai fait de l’Histoire de la Chine, de l’Europe, Histoire des Etats Unis. J’ai eu la chance d’avoir un spectre de connaissance vraiment super large. Grace à ça, mon intégration à McGill puis Londres ne m’a posé aucun problème. Un truc que je trouvais aussi super au LFS c’est vraiment le calibre de nos profs. Déjà il y a plein de profils différents et aussi pour les langues, les profs sont tous natifs et de différents coins du monde. On apprend tellement plus avec cette diversité.

Tout le côté musique au LFS m’a également marqué. Je faisais partie d’un groupe de rock et de la chorale, je travaillais super bien avec les profs de musique qui m’ont aidé à me développer musicalement, en piano, guitare et chant.

 

Comment le LFS t’a-t-il préparé à l’entrée à l’université ?

Déjà j’avais été mis en contact avec un des alumni qui avait fait McGill et ses explications m’avaient été super utiles. Mais franchement sans ma conseillère d’orientation je ne pense pas que McGill aurait même été sur mon radar, car je ne connaissais pas. En plus, toutes les étapes du processus d’admission n’étaient pas évidentes à comprendre avec toutes les deadlines. Ce sont des choix super difficiles pour des adolescents donc avoir de l’aide là-dessus est vraiment essentiel.

Peux-tu nous en dire plus sur BCG et ton rôle actuel ?

Je suis consultant chez BCG. C’est du conseil en stratégie, on aide les plus grosses entreprises du monde à développer leur stratégie. C’est un travail super stimulant intellectuellement mais aussi connu comme étant assez dur comme environnement de travail. Il y a des semaines où je finis vraiment tard dans la nuit, mais aujourd’hui je travaille sur des clients et des problématiques super intéressants. J’aime vraiment mon travail et je pense continuer dans les prochaines années.

Un immense merci à Dorian pour son témoignage. 

 

Le parcours de Dorian Rachel, du LFS à BCG en passant par McGill et LSE, met en lumière la puissance d’une base éducative solide combinée à des choix de carrière stratégiques. Ses expériences soulignent l’importance de la diversité des environnements d’apprentissage et de la qualité de l’enseignement dispensé au LFS pour former des esprits critiques et des adultes à l’aise dans le monde entier et dans différentes langues.