Europresse
Pour célébrer la semaine des médias, l’équipe des documentalistes des 3C du LFS vous propose de découvrir ou redécouvrir un outil très intéressant pour les élèves et toute la famille : Europresse, un service de presse en ligne consultable de chez vous. Quels magazines sont disponibles? Comment y accéder? Vous trouverez la réponse à ces questions dans la présentation de l’outil en vidéo.
Connaissez-vous Albert Londres ?
A l’occasion de la semaine de la presse nous vous proposons d’en découvrir plus ce personnage emblématique du journalisme d’investigation, qui a donné son nom au fameux Prix Albert Londres, qui récompense chaque année les meilleurs journalistes francophones.
Né à Vichy en 1884, le jeune Albert monte à Paris le bac en poche et commence à écrire dans divers journaux de la capitale. En 1914, sa mauvaise santé l’empêche de rejoindre l’armée. Qu’à cela ne tienne, c’est en tant que reporter de guerre qu’il réalise ses premiers faits d’armes sur les champs de batailles. Le talent de sa plume acérée est rapidement remarqué et il devient reporter pour les grands quotidiens de l’époque, ce qui l’amène à voyager sur tous les continents. Buenos Aires, le Congo, Tokyo, Pékin, les tampons s’accumulent sur son passeport… Témoin des grands problèmes de son temps, il s’intéresse à des sujets aussi divers que les abus de la colonisation, la montée des nationalismes ou le Tour de France.
Au cours de ses investigations il effectue deux longs séjours en Asie dont il ramènera un livre, “La Chine en folie” (1925), où il décrit avec un réalisme plein d’humour l’agitation qui règne dans le pays alors en crise. Son second voyage sera aussi le dernier : au retour d’une enquête sur les liens troubles entre les autorités françaises et les triades de Shanghai, il disparaît dans l’incendie de son bateau, le Georges-Philippar, emportant avec lui les secrets d’une ultime enquête explosive… Accident ou assassinat maquillé ? Près d’un siècle après, les mystères entourant sa dispariation reste entier, mais sa réputation de grand journaliste est belle et bien parvenue jusqu’à nous.
« Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Albert Londres