Le 3 septembre, Patrizio d’Oro a rejoint le campus de Yangpu en tant que le nouveau chef de sa cantine. Nous avons décidé de le rencontrer le temps d’une mini-interview pour en savoir davantage sur lui et sa passion pour la cuisine.
C’est vraiment comme une famille, il n’y a pas de tensions, je me suis senti chez moi dès le premier jour. J’ai commencé à travailler à Yangpu le 3 septembre, et mon intégration se passe mieux chaque jour.
Je suis en Chine depuis 2012. Avant cela, j’ai voyagé et travaillé à travers l’Europe, en passant par la France, l’Angleterre, l’Espagne, et même la Suisse. J’ai commencé ce travail à l’âge de 14 ans, j’en ai maintenant 36. Je n’ai jamais exercé un autre métier et je ne pense pas que j’en exercerai un autre. J’ai passé ma première année à Shanghai, ma seconde à Suzhou, avant de me réinstaller ici.
Je me suis d’abord rendu à Shanghai car le plus ancien restaurant italien, qui fut le premier restaurant italien à ouvrir à Shanghai et en Chine en 1995, m’avait offert un travail en tant que Second Chef du groupe, car, et même si le groupe a depuis fermé, à l’époque, il comptait 4 restaurants en Chine et 7 à Singapour.
La cuisine italienne est ma spécialité, je dirais, naturelle, mais grâce à mes voyages en Europe, j’ai eu la chance de rencontrer des gens venant d’un peu partout et ai puisé beaucoup d’inspiration dans ces différentes cultures, c’est un point positif qu’on retrouve en Chine.
C’est essentiellement la même chose. Je pense que peu importe si l’on cuisine par passion ou non, on n’a qu’un seul objectif : la satisfaction du client, et ce, peu importe le client. En tant qu’italien et méditerranéen, la satisfaction clientèle, et le service sont importants. Il s’agit de rendre les gens heureux.
Spaghetti Pomodoro avec une sauce tomate, nous le faisons souvent ici. Qu’est-ce que je peux dire ? Les spaghettis à la sauce tomate semblent être une recette simple, mais il y a beaucoup de technique derrière. Toute la simplicité du plat repose sur la complexité de sa technique. En Italie, on dit souvent que l’on peut reconnaître un vrai chef italien quand il/elle fait des spaghettis avec une sauce tomate.
Avant de rejoindre l’école, j’avais mon propre restaurant, j’ai beaucoup d’amis qui ont leur propre restaurant mais pour moi, l’endroit n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est la compagnie. N’importe quel endroit peut devenir beau avec les bonnes personnes autour de soi.
Une chose est sûre, nous sommes heureux de l’avoir rencontré et pensons même opter pour les spaghettis pomodoro la prochaine fois qu’elles seront sur le menu !